Les présidents Ali Bongo Ondimba et Joao Lourenço ont échangé ce jeudi à Libreville sur les sujets d’intérêt commun et de la revitalisation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale dont le dernier sommet tenu le 18 décembre dernier en terre gabonaise a débouché sur d’importantes réformes.
Les présidents gabonais et angolais ont convenu de ce qu’il faut davantage renforcer cette coopération qui s’annonce plus que jamais prometteuse dans l’intérêt de leurs peuples respectifs.
Au cours de la conférence de presse qui a suivi cette audience, le ministre angolais des Affaires étrangères a souligné les enjeux de cette rencontre au sommet. «Comme vous le savez, on appartient tous à la CEEAC et son excellence, le président Lourenço n’a pas pu venir au sommet de décembre. Pour ça, c’est une occasion aussi pour discuter avec son excellence, le président Ali Bongo, des sujets sur la revitalisation de la CEEAC et de voir comment on va implémenter les décisions de ce sommet de décembre», a souligné Manuel Domingos Augusto.
Egalement en bonne place de cet entretien, Ali Bongo Ondimba et Joao Lourenço ont abordé des sujets d’intérêt commun ayant trait au développement et à la bonne gouvernance au Gabon et en Angola. Surtout que la lutte contre la corruption constitue le même combat qui est mené aussi bien à Libreville qu’à Luanda. Les deux chefs d’Etat étant déterminés à tordre le coup à ce véritable cancer social et un frein au développement.