Dans le contexte de la propagation du Covid-19, la Direction générale de la statistique, en collaboration avec la Banque mondiale, lance une enquête sur l’impact de la pandémie sur les activités des entreprises et les conditions de vie des ménages.
«À court terme, cette enquête permettra de disposer d’un outil de reportings mettant à disposition les informations statistiques mensuelles pour ajuster les stratégies de communication, de prévention et de prise en charge des populations, notamment les plus vulnérables. À plus long terme, après la crise sanitaire, ce suivi d’indicateurs sera utilisé pour produire et capitaliser les connaissances sur les répercussions du Covid-19 sur l’économie, la santé et d’autres aspects sociaux », a justifié le ministère de l’Économie.
L’étude COVID-19 est une enquête par sondage à passages répétés. C’est-à-dire qu’elle sera réalisée chaque mois de mai à décembre 2020. «La collecte par téléphone des informations auprès des entreprises et des ménages va se faire selon le système des interviews assistées par ordinateurs afin de faciliter leur exploitation informatique à des fins d’analyse rapide des résultats», a expliqué le ministère de l’Économie.
Ainsi, la première phase de l’enquête consiste à confirmer les numéros de téléphone des ménages et à mettre à jour la taille de l’échantillon. La seconde phase, quant à elle, porte sur des interviews par téléphone afin de renseigner les questionnaires.
Dans le cadre des ménages, l’étude s’appuie sur un échantillon de 2260 ménages tirés de la base de données de la deuxième Enquête gabonaise sur le suivi et l’évaluation de la pauvreté (EGEP II) de 2017. Couvrant à la fois les milieux urbain et rural, elle cible un échantillon de ménages répartis dans cinq régions : Libreville, Port-Gentil, Franceville.
S’agissant des entreprises, l’échantillon s’appuie sur deux sources. D’une part, la base des données de l’Enquête gabonaise d’évaluation de la pauvreté (EGEP II) de 2017 qui permet d’avoir la liste des unités de production informelles identifiées. Et, d’autre part, le service des comptes nationaux.