Comme le veut la tradition républicaine, le président de la République, le Premier ministre et les membres de son gouvernement, les présidents des institutions constitutionnelles, les diplomates accrédités au Gabon et de la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, hôte de marque ont honoré de leur présence la cérémonie.
C’est la première fois que le nouveau collège de la cour constitutionnelle qui venait de prêter serment le 25 septembre dernier prenne part à une cérémonie de ce genre. Marie-Madeleine Mborantsuo a mis l’accent sur “le rôle de portée générale dévolu à la cour constitutionnelle par l’article 83 de la constitution qui fait d’elle l’organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l’activité des pouvoirs publics. En mettant l’accent sur une de ses compétences qui participe de cette régulation, à savoir, le pouvoir d’interpréter la constitution”.
De fait, la constitution ne peut être modifiée que par voie référendaire par le peuple ou par le Parlement réuni en congrès.