Le président gabonais a réaffirmé l’attachement de son pays à la recherche de la paix, à la lutte contre le terrorisme et à la bonne marche des institutions.
La CEEAC en marche
Au cours de l’échange des vœux ce mardi au palais du bord de mer de Libreville avec le corps diplomatique accrédité au Gabon, le président gabonais a présenté la position officielle de son pays quant aux grandes questions d’actualité.
D’entrée de jeu, Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) a tenu à faire le point sur la marche de cette sous-région au lendemain de l’adoption et de la signature le 18 décembre 2019 des textes consacrant la réforme institutionnelle de la CEEAC.
Mais, l’orateur a tenu à saluer la diplomatique gabonaise qui ne cesse d’engranger des points à l’international. «Notre activité diplomatique, nous a également permis de réaffirmer nos engagements en matière de lutte contre les changements climatiques, et la préservation de l’environnement, notamment à la COP 25. Le Gabon s’est vu confier, dans ce cadre, le mandat de diriger, coordonner et harmoniser les positions africaines, lors des prochaines négociations sur le Climat», s’est-il félicité.
Les questions de paix et de sécurité ont également été au cœur de l’action du gouvernement gabonais durant l’année écoulée. «Ainsi, comme vous l’avez si bien relevé, mon pays a pris une part active aux travaux de la dernière réunion du Comité consultatif permanent des Nations unies, chargé des Questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC), dont il a intégré le Bureau. La lutte contre le terrorisme et les problématiques de criminalité transfrontalière ont également été au centre de nos préoccupations. Elles ont régulièrement fait l’objet des échanges que j’ai eus avec mes Pairs, à la faveur des différentes visites d’Amitié et de Travail qu’ils ont effectuées en République gabonaise, durant l’année écoulée», a souligné le chef de l’Etat.
Les bons points du Dialogue politique d’Angondjé
La grand-messe politique inclusive convoquée en 2017 à l’initiative d’Ali Bongo Ondimba permet aujourd’hui la consolidation de la démocratie, de l’Etat de droit, de la bonne gouvernance et du développement.
«Depuis lors, le Dialogue politique d’Angondjé s’est tenu et a abouti à d’importantes réformes, notamment la mise en place d’une Cour constitutionnelle dont les membres ont désormais un mandat unique de neuf (9) ans, les révisions du Code pénal et du Code de la Communication et la mise en place du Centre Gabonais des Elections (CGE)», a-t-il indiqué.
«Le gouvernement de la République, sur mes instructions, poursuit la mise en œuvre des Actes d’Angondjé. La tenue du Dialogue politique intensifié avec l’Union européenne et ses conclusions, dont le Corps diplomatique se félicite, participe ainsi du renforcement constant de notre démocratie», a poursuivi Ali Bongo Ondimba.
Respect de la légalité : un vœu pieux
Face au corps diplomatique, le chef de l’Etat a réaffirmé son attachement au respect scrupuleux de la loi par tous qui passe nécessairement par le renforcement de la démocratie et de la consolidation de l’Etat de droit au Gabon.
«A cet égard, je note que vous saluez les efforts de probité que j’exige aujourd’hui, plus que par le passé, de toute personne détentrice d’une charge publique. Ma récente adresse à la Nation traite fort justement de ces questions. C’est aussi le sens qu’il faut donner aux différentes réformes que vous avez évoquées, que conduit le gouvernement de la République, en matière de gestion des finances publiques, de santé, d’éducation et de sport, toutes choses qui assurément, concourent à donner au Gabon la place qui lui revient dans le concert des Nations», a-t-il conclu.