C’est à l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenu ce lundi 16 mars 2020 au Palais du bord de mer de Libreville qu’ont été rendus publics les résultats intermédiaires du recensement biométrique des agents publics débuté le 30 août 2019. Ainsi, sur les 103 723 agents publics identifiés sur le fichier unique de référence, seuls 92 085 agents ont été recensés quand le reste, soit près de 15 000, risque la radiation en cas de non– régularisation.
C’est sur présentation du ministère de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, chargé du Dialogue social, que le Conseil des Ministres a pris acte des résultats intermédiaires du recensement biométrique des agents publics débuté le 30 août 2019. Ainsi, il ressort que sur 103 723 agents publics identifiés sur le Fichier Unique de Référence, seuls, 92 085 agents ont été recensés.
Ainsi, ce sont donc près de 15 000 agents dont les dossiers sont litigieux ou qui étaient absents lors de cette opération soit 11 638 agents qui n’ont pas été recensés tandis que 2 951 agents recensés disposent de dossiers incomplets ou litigieux.
Après la publication des résultats sur le recensement, le gouvernement a opté pour une série de mesures visant à régulariser cette situation. Une décision a été prise par le gouvernement, la publication dans le quotidien L’Union et via le site internet du Ministère de la Fonction Publique les noms, les matricules et le ministère de rattachement des agents non recensés la suspension temporaire à titre conservatoire, des rémunérations des agents non recensés et l’examen complémentaire des dossiers incomplets ou litigieux ;
Par ailleurs, le Conseil des ministres a annoncé la mise en place d’une Commission ad hoc au sein du Ministère de la Fonction Publique pour l’examen des situations des agents non recensés et des dossiers incomplets ou litigieux, mais surtout la radiation des agents dont la situation n’aura pas été régularisée au terme de la période de régularisation fixée du 16 mars au 30 avril 2020.